Les côtes extrêmes de certaines œuvres d’art dans les ventes aux enchères montrent jusqu’à quel point l’art est un domaine assez lucratif. Vendues à des montants faramineux, certaines œuvres d’art se démarquent largement des autres. Voici un aperçu des œuvres d’art les plus chères au monde.
Les records des ventes d’art aux enchères
Le monde de l’art est en pleine effervescence, battant des records de ventes jusque-là jamais ou rarement observés sur le marché. De Léonard de Vinci à Picasso, en passant même par des œuvres africaines, plusieurs objets d’art ont été vendus à des prix à couper le souffle. Le fameux Salvator Mundi du célèbre Léonard de Vinci vient en tête de lice, car il a été vendu pour 450 millions de dollars en 2017.
Il est suivi de « Quand te maries-tu » de Paul Gauguin, de « Interchange » de Willem De Kooning, de « Les joueurs de cartes » de Paul Cézanne et de « Shot Sage Blue Marylin » d’Andy Warhol. Ces différentes œuvres ont été vendues respectivement à 300 millions de dollars pour les deux premiers, 274 millions de dollars et 195 millions de dollars.
On ne peut parler des records actuels de ventes d’art sans citer « les femmes d’Alger » ou le « Rêve », tous deux des œuvres de Pablo Picasso. Des artistes comme Amedeo Modigliani et Willem De Kooning figurent aussi sur la liste des artistes dont les œuvres ont battu le record des ventes aux enchères. Nu couché signé par Amedeo Modigliani et Woman III de Willem De Kooning ont été respectivement vendus à 170 millions de dollars et à 157 millions de dollars.
Parallèle surprenant : le marché de l’art et le pronostic MMA
Le monde des paris sportifs et celui des œuvres d’art à haute valeur semblent être similaires sur plusieurs points. Investir dans les œuvres d’art est une manière efficace pour diversifier son patrimoine, tout comme les paris sportifs le permettent aussi. D’ailleurs, tout investissement réalisé dans une œuvre est une potentielle source de revenu, car vous pouvez réaliser d’importants bénéfices après avoir revendu les œuvres acquises.
De même, les paris sportifs, notamment ceux sur le MMA, sont aussi un moyen efficace pour se faire de l’argent lorsque vous choisissez les bonnes côtes. Pour savoir comment fonctionne le pari sur le MMA et faire des pronostics, vous pouvez consulter la source de cet article sur la MMA. Cela dit, notez que l’acquisition des œuvres d’art est aussi risquée autant que les paris sportifs sur ce sport de combat.
Comment la provenance influence-t-elle le prix d’une œuvre d’art ?
Pour la majorité des communs des mortels, le prix d’une œuvre d’art est subjectif et ne repose sur rien. Pourtant, il repose sur une analyse minutieuse dont l’un des critères est la provenance de l’œuvre en question.
En parlant de la provenance, le parcours et la formation artistique du créateur de l’œuvre sont des points essentiels. Il va sans dire qu’un jeune artiste sera moins coté sur le marché, contrairement à un ancien artiste, puisque ce dernier est jugé plus expérimenté que le néophyte. Dès que celui-ci aurait participé à nombre important d’expositions et sera présenté par des galeries de renom, il sera alors considéré comme un artiste en milieu de carrière. Dès lors, sa cote évolue simultanément avec sa renommée.
Par ailleurs, il faut noter que la dernière œuvre d’un artiste ou une œuvre qui s’inscrit dans une série appartenant à une période artistique reconnue aura plus de valeur. L’histoire d’une œuvre d’art a aussi un impact considérable sur sa valeur. Par exemple, une œuvre réalisée à une période spécifique de l’histoire peut être plus chère qu’une autre. De même, lorsque l’œuvre d’art en question véhicule une histoire spécifique, un message particulier, celui-ci peut fortement impacter sa valeur sur le marché.
Pour finir, l’authenticité est l’un des facteurs non négligeables qui affectent d’une manière ou d’une autre le prix d’une œuvre d’art. Une œuvre authentique, c’est-à-dire reconnue comme non seulement l’original après des tests donnés et attribuée officiellement à un artiste de renom, a une plus grande valeur.
Les tendances actuelles du marché de l’art haut de gamme
Le marché de l’art semble être aussi touché par les avancées technologiques. S’il fallait autrefois faire simultanément usage de ses mains et de son imagination pour réaliser des œuvres spécifiques, aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. Les artistes explorent désormais les possibilités qu’offrent les nouvelles technologies. Ils peuvent donc se servir de l’intelligence artificielle, de l’impression 3D, de la robotique et même de la réalité virtuelle pour réaliser leur œuvre.
Ces nouvelles technologies permettent de créer des œuvres innovantes et immersives tout en personnalisant l’expérience de l’artiste et du spectateur. Il faut aussi dire que le marché actuel de l’art de haut de gamme est aussi inondé par les œuvres de l’art contemporain. Par ailleurs, les NFT ont aussi révolutionné le monde de l’art et sont d’ailleurs très populaires. Une NFT, encore appelée jeton non fongible en français, est un objet numérique enregistré sur la blockchain et qui peut être une œuvre d’art, une vidéo ou encore un GIF qui se vend via internet.
Ce qui fait la particularité d’une NFT, c’est qu’elle est unique, d’où sa rareté et l’intérêt qu’elle suscite auprès des collectionneurs. En effet, les NFT possèdent une identité unique et des métadonnées qui leur sont attribuées. Cela permet de vérifier leur provenance pour s’assurer tant de sa propriété que de son authenticité.
L’art et la fiscalité : aspects économiques et légaux
L’acquisition ou la vente d’une œuvre d’art est soumise à l’impôt ou assujettie à la TVA dans certains cas. Ladite taxe est assumée par l’acheteur et le taux appliqué est estimé à 20 %. Toutefois, ce dernier peut être revu à la baisse lorsque l’acquisition est faite hors de la France ou de l’Union européenne. Notez qu’une TVA de 5,5 % est appliquée lorsque l’achat de l’œuvre d’art s’effectue directement auprès de l’artiste.
Lors de la cession d’une œuvre d’art, le vendeur a deux options qui lui faciliteront la tâche. Il peut soit opter pour une taxe forfaitaire sur les métaux ou autres objets précieux ou une taxe sur la plus-value. Toute cession d’œuvre d’art ne dépassant pas 5 000 € n’est pas imposée.
Dans le cadre d’une succession, une œuvre d’art peut être soit qualifiée comme telle ou considérée comme des meubles. Peu importe le cas, elle est soumise aux droits de mutation ou de succession. Les héritiers d’une œuvre d’art peuvent bénéficier d’une exonération des droits de mutation ou de succession lorsqu’ils en font un don à l’État.
Certaines entreprises peuvent aussi profiter d’une déduction fiscale sur l’achat d’œuvres d’art. Les entreprises concernées sont celles soumises à l’impôt sur les sociétés et des entreprises individuelles soumises à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC. Notez que les professions libérales ne sont pas concernées par ce dispositif.
L’importance culturelle des œuvres d’art iconiques
La culture est un élément important, puisqu’elle permet à tout homme de connaître son identité. Avec les mutations, on se retrouve parfois dans un environnement qui éloigne l’homme de sa culture. Les œuvres d’art s’érigent alors comme un moyen permettant de se réconcilier avec sa culture.
Elles se retrouvent dans toutes les cultures et les artistes s’assurent de faire les représentations des faits marquants de leur culture. Ainsi, une fois face à une œuvre d’art relevant de sa culture, on se sent en contact avec ses origines. Pour l’émotion et l’histoire qu’elle raconte, une œuvre d’art peut fasciner. C’est cette dernière qui inspire les auteurs et ils cherchent à la retransmettre aux lecteurs.